Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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L’affaire DSK : leçons de choses

06/07/2011 09:18

L’affaire DSK : leçons de choses


 l’heure où l’accusation de viol contre Dominique Strauss-Kahn s’effondre au point qu’on annonce un abandon pur et simple des poursuites, beaucoup de questions se posent encore pour toutes celles et ceux qui dès le début ont exprimé leur scepticisme, à commencer par une majorité de français si on en croit les enquêtes d’opinion publiées depuis son arrestation.

Si l’ancien directeur du FMI a été l’objet d’une manipulation, est-elle antérieure ou postérieure aux faits avérés ? A t-elle pu trouver sa source dans le seul milieu de dealers new-yorkais ? L’instantanéité de l’arrestation, de la mise en accusation sur des charges très lourdes, de l’exhibition télévisée du prévenu en situation de coupable indiscutable relève-t-elle du seul “emballement” judiciaire et médiatique américain ?

Il n’y aura peut-être jamais de réponses à ces questions. Mais ce qui est plus intéressant, c’est ce que l’affaire révèle du climat français sur trois questions essentielles : la dégénérescence de la vie politique, le débat sur l’avenir de notre système judiciaire, et la place du médiatique.

La dégénérescence de notre vie politique

En quelques heures, dans le pays des droits de l’homme et du citoyen, l’individu Dominique Strauss-Kahn a été placé en situation de symbole d’une oligarchie au dessus des lois. Il n’en était pas, nous a t-on dit, à son coup d’essai. S’il fut jusque là épargné de toute poursuite, c’est grâce à la protection multiforme que s’accorde entre eux les puissants.

 Eric Woerth, Frédéric Mitterrand, Christine Lagarde, et comme eux autrefois Roland Dumas et bientôt peut-être Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy dans l’affaire de Karachi : tous coupables parce que tous pourris ? Tous innocents ? Peut-être pas. Mais il y a depuis des années ce glissement progressif : de la remise en cause d’un système, en effet oligarchique, où pouvoirs politique, financier et médiatique se concentrent bel et bien dans les mains d’une petite minorité aux revenus exponentiels tandis que la France s’appauvrit. On passe à la criminalisation des individus au nom de la morale. La recherche de boucs émissaires se substitue au débat sur le profond changement de cap politique et économique dont nous avons besoin.

Toute l’histoire de France depuis un siècle, comme celle du monde, devrait pourtant servir de leçon : la substitution de la morale à la politique a toujours été un formidable effet de diversion qui a en définitive servi ceux qu’on prétendait combattre.

La morale -encore faudrait-t-il en définir les contenus - est une dimension du débat public. Mais si elle vient remplacer la loi et la politique, elle conduit à la manipulation des signes et des symboles qui profite à ceux-là mêmes qu’elle dénonce de façon sélective au gré des “affaires”. Et si on veut y réfléchir, on peut observer que la principale charge dans cette direction ne vient pas du “populisme”, mais bien du système oligarchique lui-même, et où le réflexe de Marine Le Pen d’être la plus radicale à faire de Dominique Strauss-Kahn un coupable à l’avance agit comme un appoint et non comme une opposition.

L’avenir du système judiciaire français

La dénonciation du système d’instruction français , où un juge indépendant enquête à charge et à décharge, où le parquet agit au nom du ministère public mais ne prononce pas la mise en examen, a été dénoncé aussi bien par l’oligarchie française ( le pouvoir du juge d’instruction serait exorbitant surtout s’il s’en prend à des personnalités) que par l’Union Européenne qui considère que les procureurs ne sont pas des “vrais” magistrats, soupçonnés d’être aux ordres, comme si les responsables politiques, seuls élus, n’avaient pas pour devoir d’avoir une véritable “politique pénale”, dés lors que la justice n’est justement pas un pouvoir qui est indépendant parce qu’il ne relève pas du suffrage universel, mais une autorité dont les décisions le sont . Quand au secret de l’instruction, au motif qu’il serait bafoué par les médias, il serait obsolète.

Toutes les tentatives récurrentes pour supprimer le juge d’instruction, juge indépendant qui agit et protège aussi bien les présumées victimes que les présumés coupables, tendent toutes à nous faire dériver vers un système “attaque-défense” où les procureurs, devenus une institution indépendante de l’autorité publique, conduisent les enquêtes à charge, tandis que la défense agit en sens inverse.

La complaisance télévisuelle dans l’affaire Strauss-Kahn a été l’occasion rêvée de peser dans cette direction. La mise en scène de l’inculpation a plus que distillé l’idée de l’impartialité de la justice américaine, sévère pour les puissants comme pour les pauvres, alors que notre système “secret” protégerai les nantis.

On a vu ce qu’il en est en fait : un juge, qui plus est élu, et donc à la recherche permanente de sa réélection, est sous la pression constante non pas d’abord de son devoir fixé par la loi, mais de cette pieuvre informe qu’est l’opinion publique du moment. Dans ce système “attaque-défense”, c’est le prévenu fortuné qui est favorisé, lui qui a justement les moyens d’une contre-enquête sérieuse. Que serait devenu dans ce système un prévenu qui n’aurait pas eu les moyens de Dominique Strauss-Kahn ? Poser la question, c’est y répondre.

La morale schizophrène américaine, pays des injustices sociales extrêmes, produit un système judiciaire qui ne protège pas les justiciables, mais remet leur condamnation aux lois du marché, et où les couloirs de la mort sont remplis de pauvres, noirs, et où régulièrement l’innocence des exécutés par une procédure aveuglée par la recherche du bouc émissaire est révélée des années plus tard : voilà où nous ne devons pas aller.

La futilité médiatique

On en dira autant du rôle des médias dans notre société. On pourrait lire avec amusement l’éditorial du “Monde” du 2 Juillet qui fait “l’éloge de la lenteur ”et de la prudence quand on le compare au billet d’un de ses rédactrices en chef un mois plus tôt.

Tirant les leçons de l’affaire le 27 mai 2011, Sylvie Kaufmann y écrivait, au sein d’un article au style faussement nuancé propre aux colonnes de son journal : “ C’est un fait difficilement contestable : en considérant le comportement privé de la classe politique comme hors sujet, même lorsqu’il jette une ombre évidente sur la personnalité de l’élu ou du ministre, la presse ne fait pas son travail ”.

Elle y regrettait que “ Nous avons une loi interdisant l’atteinte à la vie privée, mais nous n’avons pas de loi sur la liberté de l’information (sic) sur le modèle de celle qui, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, force l’administration à s’ouvrir. Lorsqu’il y a évolution en la matière, c’est sous l’effet de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.”

Nous passerions ainsi d’une presse d’information à une presse de surveillance, parachevant ainsi la prise du pouvoir des médias ce sur ce qui n’est déjà plus une démocratie politique, mais deviendrait un système d’opinion ou des citoyens manipulés par des chasses aux sorcières sélectives selon les besoins du moment seraient priés de confirmer dans les urnes, en réalité par un vaste sondage à échelle réelle, les réponses voulues aux questions formatées au préalable.

Exagération ? Mais il suffit de voir comment le même journal relaie la Commission Européenne et la nouvelle directrice du FMI dans leur exhortation à voir l’opposition grecque abdiquer tout refus de la mise sous tutelle de leur pays pour constater que la logique médiatique est une : l’avènement d’une époque post-démocratique qui renvoie le suffrage universel à une pure apparence , tolérée seulement dans la mesure ou elle ne contrarie pas les exigences de la course folle et infinie au profit maximum

Idole d’avant-hier, démon hier, nouvelle idole peut-être demain, on ne nous dit évidemment rien pendant tout ce temps de la réalité de la politique dont Dominique Strauss-Kahn s’est fait le continuateur au FMI et qu’il appliquerait par malheur demain à la tête de la France.

S’il n’y pas de “populisme” dans une partie du monde anglo-saxon, c’est qu’il est déjà organisé par le pouvoir lui-même comme écran de fumée moral et comme meilleur garant en dernier ressort de sa stabilité. C’est là qu’on veut nous entraîner et où nous n’irons pas.

François MORVAN Vice-président de Debout la République

http://www.debout-la-republique.fr/L-affaire-DSK-lecons-de-choses.html






Xavier Bertrand, le volontarisme du déclin

06/07/2011 09:13

Xavier Bertrand, le volontarisme du déclin


Un an après avoir reporté l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, le gouvernement récidive avec cette fois l’allongement de la durée légale de cotisation, portée à 41 années et demie.

« Récidive », le terme n’est pas trop fort, tant il prend les Français pour des gogos. Sa promesse faite en juin 2010 de ne pas procéder à une telle mesure avant 2020 ? Oubliée ! L’injustice faite aux Français – et, en particulier, aux Françaises – de leur infliger un allongement de la durée d’activité avec la forte probabilité qu’ils ne pourront pas s’en acquitter, à cause du chômage des seniors et d’une entrée initiale de plus en plus tardive dans la vie active ? Le gouvernement s’assied dessus, avec un parfait mépris.

Cette politique de « double peine » pour réformer les retraites (travailler plus longtemps pour obtenir des pensions diminuées) sévit de surcroît à l’heure où des millions de nos concitoyens sont partis en vacances. On leur gâche ainsi leurs congés annuels bien mérités par cette annonce en catimini.

L’argumentation de Xavier Bertrand n’est pas plus reluisante que le contenu de sa nouvelle « réforme » : il a ainsi déclaré « préférer tout simplement être en France et conduire les réformes nous-mêmes plutôt qu'un jour être comme la Grèce et se faire imposer les réformes par l'extérieur ». Autrement dit, il faudrait poursuivre cette politique sacrificielle (pour les plus fragiles s’entend), sinon elle nous sera imposée de l’extérieur ! C’est donc avec enthousiasme qu’il faut faire le sale boulot soi-même… Se rend-il seulement compte que sa logique ressemble fort à celle qui eut cours en France entre juin 40 et août 1944 ?

Voilà où mène l’acceptation de l’injustice et du renoncement : à l’esprit de Vichy, à la justification du malheur par des fautes et des fatalités imaginaires !

Si le ministre s’attelait plutôt à des réformes musclant la compétitivité du pays, à développer son économie et particulièrement son industrie qui en a tant besoin, j’applaudirais sans retenue. Mais non, une fois de plus, il s’agit de détricoter le système de protection sociale, de réduire la voilure, sans vouloir voir que cette logique de moins-disant économique et social nous entraîne tout droit dans un cercle vicieux mortel de paupérisation sans fin…

Le ministre fait ainsi penser à un automobiliste qui, n’entretenant pas le moteur de sa voiture et le voyant fatiguer, se refuse à aller chez le garagiste et préfère désosser progressivement son véhicule pour l’alléger : une fois la portière, la fois suivante le capot, puis les rétroviseurs, puis encore les pare-chocs, etc. jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de voiture du tout.

Le gouvernement procède de la sorte car c’est la seule façon qui s’offre à lui dans le contexte de contrainte extérieure, européenne et mondiale, où il s’est lui-même piégé. Le vrai problème du pays, les Français sont de plus en plus nombreux à le sentir, c’est moins l’excès de dépense que l’insuffisance de croissance et d’activité, pour cause d’euro cher et de libre échange débridé. A force d’enfermer la France dans le malthusianisme économique et social, sans réelle nécessité mais par pure adhésion à une idéologie qui leur permet - au moins en apparence - de s’exonérer de leurs responsabilités, les classes dirigeantes ont enfermé la France dans la spirale d’une sorte de déclin volontariste.

La prise de conscience de nos concitoyens n’est plus très loin : ils comprennent que l’implacable logique dénoncée par les Indignés finira par les broyer à leur tour. Ils sont près de 80% à vouloir rééquilibrer le libre échange déloyal qui tue à petit feu, ou dans de grands incendies, l’activité économique et détruit le tissu productif. Ils sont encore, mais de moins en moins, prisonniers du mythe de « l’euro protecteur », cette fable que les élites leur serinent du matin au soir, contre tout bon sens, pour sauver la mise à une monnaie unique zombie, condamnée dès le départ par son irréalisme.

L’heure de vérité approche, où les décisions fracassantes pourront et devront être prises. Il faudra alors au pays des décideurs capables de les assumer, des décideurs neufs, non compromis avec des lustres et des lustres de petits arrangements et autres renoncements entre faux adversaires et vrais amis.

C’est pour proposer aux Français d’être l’un de ceux-là que je défendrai nos couleurs gaullistes et républicaines en 2012.

NDA

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Xavier-Bertrand%2C-le-volontarisme-du-d%C3%A9clin






La révolte contre l’UE commence à Athènes

04/07/2011 15:02

La révolte contre l’UE commence à Athènes


Le 15 juin dernier, avait lieu la 3ème grève générale en Grèce en protestation contre les plans concoctés par la Commission, la BCE et le FMI et qu’essaie de faire passer le gouvernement. Nicolas Dupont-Aignan était, pour l’occasion, à Athènes pour protester lui aussi contre ces plans absurdes.

La partie de poker entre la finance et les Etats

Sur son blog, Hervé Nathan montre justement qu’aujourd’hui c’est la corbeille qui décide à Athènes et que Commission, BCE et FMI ne font que suivre ce qu’elle souhaite.

Assez naturellement, les marchés ne veulent pas entendre parler d’une décote qui risquerait à nouveau de provoquer une crise financière systémique, démontrant à nouveau que le secteur financier n’est qu’un immense château de cartes à la merci du défaut d’un pays pesant 3% du PIB de la zone euro.

On perçoit dans les menaces des agences contre Athènes ou les banques qui ont des engagements en Grèce une forme de chantage, un pur rapport de force entre les marchés et les Etats européens pour se partager l’addition. Il est intéressant de constater à quel point la troïka infernale défend uniquement les intérêts de la finance, appuyée par la France, en contradiction totale avec les propos de Nicolas Sarkozy sur la moralisation du capitalisme.
En revanche, l’Allemagne pèse de tout son poids (qui est grand, en tant que prêteur de dernier ressort) pour partager l’addition avec le secteur financier et imposer qu’il prenne en charge une partie de la note, quitte à accroître les tensions sur les marchés financiers. On peut se demander si, de la sorte, l’Allemagne ne cherche pas tout bonnement à faire pourrir la situation pour enfin sortir d’un euro dont elle n’a jamais voulu. Résultats, les négociations continuent à piétiner.
La seule chose qui est certaine est que les conditions de l’accord qui doit être trouvé d’ici la fin du mois seront à nouveau sanglantes : baisse des salaires, hausse des impôts, véritable dépeçage du service public national pour dégager de la trésorerie (50 milliards d’euros de privatisations, c’est 20% du PIB du pays, l’équivalent de 400 milliards en France…). Comme le soutient Morad El Hattab, cela revient à presser un citron jusqu’à ce que les pépins craquent…
Une situation totalement intenable
J’avais écrit il y a quelques semaines qu’il n’y avait qu’une solution pour la Grèce, à savoir la sortie de l’euro, une forte dévaluation et une restructuration, si possible ordonnée, de sa dette.
C’est exactement ce qu’a écrit Nouriel Roubini dans le Financial Times. Les médias ont assez mal rendus compte de cet article, qui, avant de conclure, étudie les autres possibilités offertes à la Grèce : dévaluation de l’euro, voie allemande ou dévaluation interne.
Mais l’économiste qui avait prédit la crise de 2008 juge que ces options sont impraticables car les traités impliquent un euro cher, (d’autant plus quand on met des psychopathes à la tête de la BCE) et que le principe d’une compression interne des salaires pour améliorer la compétitivité de la Grèce provoquerait une Grande Dépression qui, non seulement achèverait l’économie grecque, mais rendrait totalement illusoire le remboursement des dettes que le pays a contracté.
Certes, certains évoquent la solidarité européenne mais celle-ci est illusoire tant elle devrait être importante. Jacques Sapir a chiffré à 3.5 à 4% du PIB l’effort annuel que devrait consacrer l’Allemagne. Pire, comme je l’avais expliqué, cette solidarité, si elle améliorerait la situation de la population grecque, ne ferait qu’entretenir un déséquilibre de la balance des paiements du pays qu’il faudra bien tôt ou tard corriger. Cette solution revient à une fuite en avant dans toujours plus de dettes.
La Grèce n’a pas 36 solutions aujourd’hui : elle doit dévaluer pour retrouver sa compétitivité. Soit elle procède à une dévaluation interne pour rester dans l’euro. Mais dans ce cas, Patrick Artus estime qu’il faudra baisser les salaires de 35% : je vous laisse imaginer la boucherie que représenterait un tel ajustement. C’est pourtant la voie prise aujourd’hui. L’alternative consiste à sortir de l’euro pour procéder à une dévaluation en bonne et due forme.
L’Argentine s’était imposée quatre années de récession avant d’abandonner le lien avec le dollar. La Grèce est dans sa troisième année. Si Athènes suit Buenos Aires, le moment de vérité aura lieu début 2013… Mais la situation est tellement instable que cela pourrait arriver plus vite…
Laurent Pinsolle
porte-parole de Debout la République





"Je n’ai qu’un maître : le peuple français"

29/06/2011 21:46



Dans les habits du président de la République, Nicolas Dupont-Aignan a fait pour l’émission "Bonsoir Monsieur le président" un remarquable exposé du bien-fondé de notre ambitieux projet pour la France et a démontré le sérieux de nos propositions.

Dans ce court extrait, il nous explique pourquoi il a tenu à effectuer toute l’émission devant le seul drapeau français.

"Je n’ai qu’un maître : le peuple français"... par dlrtv

http://www.debout-la-republique.fr/Je-n-ai-qu-un-maitre-le-peuple.html






Assez de discours… des actes

29/06/2011 21:43

Assez de discours… des actes


J’ai posé ce matin à l’Assemblée Nationale une question au gouvernement sur le rapport Ciotti qui est sorti récemment à grands renforts de médias et qui propose de durcir les conditions d’exécution des peines dans notre pays.

La réponse du Garde des Sceaux a été édifiante, prouvant une fois de plus le fossé - pour ne pas dire le gouffre - entre d’un côté les effets de manche pour rassurer l’électorat et de l’autre la réalité de la politique gouvernementale.

En effet, lorsque j’ai demandé au Ministre s’il entendait enfin revenir sur la loi de 2009 qui supprime l’emprisonnement et le remplace par des peines alternatives rarement appliquées pour toutes les condamnations à 2 ans de prison ferme et moins, la réponse de ce dernier a été édifiante : « il faut laisser à cette loi le temps de prendre sa place ».

Refus identique du gouvernement de supprimer les remises de peine automatiques et de donner suite à ma proposition visant à obliger chaque condamné à exécuter les 2/3 de sa peine.

Refus enfin de prévoir, comme je le demandais, l’ouverture de 20 000 places supplémentaires de prison pour nous mettre au niveau de la Grande-Bretagne. Le Ministre a simplement évoqué, ce qui pourrait être une plaisanterie, « l’objectif de 70 000 places contre 64 000 aujourd’hui en… 2018 ».

Cette réponse est édifiante. Elle montre bien que le gouvernement n’a ni la volonté, ni les moyens de mettre en œuvre la seule politique pénale qui permettrait de sanctionner correctement les délinquants. L’impunité dont ils profitent allégrement n’est donc pas prête de s’arrêter.

Ce week-end, j’ai rencontré un policier spécialisé dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Il me disait : « nous sommes totalement découragés. Nos effectifs fondent comme neige au soleil. Désormais avec l’application de la nouvelle loi sur la garde à vue, les trafiquants s’assoient devant nous avec leur avocat. Nous leur disons en vertu de la loi vous avez le droit de ne rien dire et ils ne nous disent plus rien. Nos enquêtes piétinent. Ils sont relâchés. Je suis écœuré. J’ai demandé ma mutation pour un petit coin tranquille de province. Dans moins de 5 ans, notre pays sera à feu et à sang ».

A ceux qui souvent s’interrogent sur le sens de mon combat politique, pourquoi je ne rejoins pas le troupeau, c’est tout simplement parce que je veux qu’un jour ce policier reprenne le chemin du travail en croyant de nouveau en la République.

NDA

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Assez-de-discours%E2%80%A6-des-actes

 






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